Les codes "RST" servent à donner (ou recevoir) une indication, une évaluation subjective des signaux télégraphiés :
R = Compréhensibilité du signal (QRK) (évaluation de la qualité du code morse reçu)
1 : incompréhensible (très mauvaise manipulation de la clef).
2 : à peine compréhensible.
3 : compréhensible mais avec difficulté.
4 : compréhensible sans trop de difficulté.
5 : parfaitement compréhensible.
S = Intensité du signal (QSA)
1 : signal faible, à peine perceptible.
2 : signal très faible.
3 : signal faible.
4 : signal d'intensité passable.
5 : signal d'intensité très passable.
6 : signal de bonne intensité.
7 : signal relativement fort.
8 : signal de forte intensité.
9 : signal de très forte intensité.
T = Tonalité (pureté) du signal
1 : très mauvaise, très rauque, fortement affectée par du CA (courant alternatif 60 ou 50 Hz).
2 : mauvaise et rauque, affectée par du CA (courant alternatif 60 ou 50 Hz).
3 : rauque, CA mal filtré superposé.
4 : rauque, CA partiellement filtré superposé.
5 : très vibrante par du CA superposé.
6 : légèrement vibrante avec du CA superposé.
7 : presque parfaite mais avec encore un peu de CA superposé.
8 : presque parfaite.
9 : claire et pure.
La cotation << T >> s'applique, en télégraphie, à la qualité de la porteuse.
Au RST on peut ajouter l'un des suffixes suivants :
C = avec piaulements.
D = dérive en fréquence.
K = claquements de manipulation (key clicks).
X = cristal : note très pure, comme celle d'un oscillateur à quartz.
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